samedi 18 mai 2013

Le coût de la complaisance

L’impact de la crise dans la zone euro sera bénéfique pour Maurice. L’affirmation peut choquer, mais déjà, il est possible de constater que les conséquences de la crise financière forcent les différents acteurs locaux à changer de discours. Ces conséquences devraient finir par les contraindre à se regarder dans ce miroir qui renvoie l’image de multiples échecs qui n’ont certainement rien à voir avec les facteurs extérieurs à notre société.

« Le meilleur temps pour réparer sa toiture, c'est lorsque le soleil brille », c’est peut-être cette phrase de John Fitzgerald Kennedy qui pourrait nous faire réaliser à quel point la société mauricienne, et le secteur des affaires en particulier, a donné dans l’entretien d’une complaisance mortifère. Les exemples de l’inconscience sont à foison, mais pour la démonstration il convient peut-être de ne retenir que ceux qui ont un réel effet structurel apte à réorienter notre économie vers davantage de cohérence. 

Même l’analyse de la MCB, dont l’indépendance se démarque pourtant du lèche-bottisme désormais coutumier du secteur des affaires envers la caste des politiques, est encore loin du compte en considérant seulement que les travaux d’infrastructures n’ont pas suffisamment avancés. En réalité, cela fait longtemps que Maurice devait ouvrir un certain nombre de chantiers importants, et ne l’a pas fait. 
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